ANTOINE MUÑOZ UN HOMME DÉVOUÉ À SON MÉTIER

par | 12 Jan, 2024 | Interview

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Depuis 25 ans, Antoine Muñoz dirige de main de maître l’établissement 5 étoiles Grand Hôtel La Cloche MGallery, place Darcy à Dijon. Son parcours professionnel est intimement lié à ce lieu emblématique de la capitale des ducs de Bourgogne et pour lequel il voue une affection particulière.

« Je m’en sens responsable ! ». Ce sont les mots d’Antoine Muñoz lorsqu’il évoque le Grand Hôtel La Cloche. « Aujourd’hui, de belles choses y sont établies et je souhaite que mon investissement et celui de toutes les équipes puissent continuer à porter leurs fruits dans le futur ». Mais ne vous y trompez pas, Antoine Muñoz n’est pas prêt de passer le flambeau. « J’arrive chaque matin avec le même plaisir que la veille et j’ai toujours ce désir d’amener l’hôtel vers de nouveaux horizons de qualité ! ».

 

La découverte d’un métier-passion

Né en banlieue parisienne, Antoine Muñoz a une ambition professionnelle bien précise. « Je voulais évoluer dans un métier de contact. Être au service du client et satisfaire ses attentes ! ». Après une licence de lettres en espagnol, il part à Londres à la conquête du travail. « J’ai trouvé rapidement un petit job polyvalent au sein d’un hôtel dans la capitale anglaise. C’est là où tout a démarré ! ». Quelques mois plus tard, de retour en France, il intègre les équipes de l’établissement Sofitel à Roissy, à proximité de l’aéroport. « Durant huit ans, j’ai évolué à tous les postes de la réception et j’ai appris sur le tas toutes les facettes de l’univers de l’hôtellerie. J’étais déterminé à évoluer dans celui-ci ! » où il y trouve ce relationnel singulier avec la clientèle. Il devient par la suite directeur adjoint au Sofitel Lyon puis revient au Sofitel à Paris. « Ces années au sein du groupe Sofitel m’ont permis de prendre confiance en mes qualités de manager et d’approfondir chaque particularité de mon métier. » En 1998, Antoine Muñoz est sollicité par la famille Jacquier, propriétaire du Grand Hôtel La Cloche à Dijon, qui recherche un nouveau directeur. « Patrick Jacquier m’a contacté alors que j’étais en vacanaces! Lors de ce premier échange, le courant est passé tout de suite ! ». Avant d’embarquer sa famille dans cette nouvelle aventure dans une ville méconnue, Antoine Muñoz décide de faire étape à La Cloche. « J’avais besoin de savoir si le challenge pouvait me plaire ! J’ai séjourné à l’hôtel et j’ai observé ! ». Mais Antoine ne prend guère le temps de la réflexion. « C’est un bel établissement qui m’a tout de suite séduit mais il y avait un gros travail à enclencher, à tous les niveaux. De mon côté, j’avais la sensation d’être capable d’être le chef de ce chantier ! ». La famille Jacquier donne alors carte blanche au nouveau directeur.

 

Un grand virage

En 25 ans, Antoine Muñoz est amené à lancer plusieurs phases de rénovation de l’établissement. « Au-delà des travaux et d’un besoin de moderniser les chambres et les espaces d’accueil, je voulais surtout construire une équipe solide et pérenne. J’avais à coeur de transmettre mes ambitions pour l’hôtel à tous ceux qui participent à son bon fonctionnement ». Il s’attèle à remettre la restauration au centre des débats et à impulser la bonne ambiance dans cet hôtel bien connu des Dijonnais. « Je voulais démystifier ce lieu et casser ce côté infranchissable pour le rendre vivant et accessible à tous ! ». Création d’un espace Spa, d’un bar et d’une salle de cinéma, Antoine installe le loisir au Grand Hôtel La Cloche, devenu MGallery. « Au fil des années, les gens ont poussé nos portes pour y découvrir un cadre chaleureux et décomplexé ». Débordant d’idées novatrices, il met en place des rendez-vous tournés vers l’événementiel. « Il faut faire vivre l’hôtel tout au long de l’année et créer des rendez-vous (soirée musicale, sportive, littéraire…) pour qu’il ne soit pas uniquement un lieu d’hébergement mais aussi un lieu de rencontres, d’échanges et des moments hors du temps ».

 

La patte d’Antoine

À chaque nouveau projet, ce manager dans l’âme transmet ses valeurs de bienveillance et de positivité. « J’ai ce métier dans la peau et j’en apprends encore tous les jours. C’est la richesse du monde du service et, en dépit des obstacles que rencontre notre secteur, j’ai toujours foi en nos prestations et j’ai une confiance totale en nos compétences ».

Antoine Muñoz

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