Cindy Fabre : « Je me sens totalement prête pour ce nouveau rôle »

Comment vous sentez-vous depuis cette annonce fortement médiatisée autour de votre nomination comme directrice du concours national Miss France ?

Je cours ! C’est beaucoup, beaucoup de travail ! Les semaines étaient déjà intenses mais elles se sont intensifiées. Au-delà, je suis plus qu’aux anges et je le vis comme une seconde élection, tant que je suis sollicitée de toute part ! Mais c’est un challenge complètement différent qui s’ouvre à moi avec des missions toutes plus intéressantes les unes que les autres et je me sens prête pour ce nouveau rôle.

Avez-vous été surprise lorsqu’Alexia Laroche-Joubert, présidente de la société Miss France depuis octobre 2021, vous a proposé ce poste ?

Oui ! Ses ambitions vis-à-vis de moi étaient insoupçonnées de mon côté. J’ai été agréablement surprise et je n’ai pas hésité à répondre par la positive. Je côtoie Alexia depuis de nombreuses années et nous avons toujours gardé de bons rapports. J’ai toujours été dans le fleuron de Miss France et, de part mes activités professionnelles tournées vers l’événementiel, j’avais également conservé un pied dans cet univers. C’est une vraie belle consécration !

Vous avez été élue Miss France en 2005. Dix ans plus tard, vous faites partie des Miss les plus discrètes. Comment vivez-vous ce retour à la lumière ?

Il est vrai que je me suis consacrée à ma vie personnelle et professionnelle de manière peut-être moins exposée que d’autres mais, aujourd’hui, je suis prête à m’investir à plein temps dans cette nouvelle mission, qui ne m’est pas si étrangère. En effet, à l’issue de mon élection, j’ai découvert un métier et je travaille dans le milieu de l’événementiel depuis plus de quinze ans. J’ai eu la chance de concevoir et d’organiser de nombreux événements (Cindy est chargée de projet au sein de l’entreprise dijonnaise EMA Events), notamment en lien avec la société Miss France, qui m’ont permis d’acquérir des compétences et une expertise qui me seront très utiles dans mes prochains projets. J’étais loin d’imaginer que tout ce travail porterait de tels fruits et c’est aussi ce qui rend ce challenge si plaisant et enthousiasmant.

Vous habitez Dijon mais l’équipe Miss France se situe à Paris, sans compter les déplacements en région. Cela va-t-il vous demander une certaine organisation ?

Dijon reste une ville active et très bien desservie en train. C’est un plaisir de vivre ici et je veux garder cet équilibre de vie (Cindy est maman d’un petit garçon). L’équipe parisienne se montre disponible et flexible et nous travaillons avec concertation. Je ne m’inquiète pas du tout ! De plus, mon parcours entrepreneurial me permet d’avoir rapidement une vision globale, j’ai l’énergie pour gérer les grosses charges d’activité car j’en ai l’habitude depuis tant d’années. Mon objectif est de pouvoir aborder les choses avec calme et de concilier au mieux ma triple casquette (Société Miss France, événementiel avec Ema Events et l’agence d’influence parisienne Talent Lab).

Quelle est votre version de l’entité  Miss France ? Quelle sera la pâte « Cindy Fabre » ?

Je veux remettre les projecteurs sur les régions. C’est notre force vive et ce sont des centaines de personnes, de bénévoles, qui s’investissent, corps et âme, pour orchestrer des belles élections et trouver la perle rare. Les comités font un travail monstre et je suis très attachée à eux. J’ai l’ambition de leur transmettre toute ma bienveillance et mon écoute tout en les aidant à se structurer au mieux. Le concours Miss France doit évoluer avec son temps et s’imprégner des changements de la société pour rester à la page. Rien n’est figé et nous devons trouver les clés pour continuer à rayonner dans nos territoires mais également à l’international.

Charlène Raverat