Malika, vous êtes devenue maman récemment. Comment vivez-vous cette nouvelle aventure ?
Merveilleusement bien. Chaque jour est une découverte, une première fois. Tout est nouveau. Je suis fascinée par cette idée qu’avant de devenir des adultes, nous avons tous traversé ces étapes d’apprentissage et qu’on les revit à travers les yeux de nos enfants. C’est un rôle incomparable, plus exceptionnel que tout le reste.
Comment parvenez-vous à concilier cette nouvelle vie de maman avec votre carrière de journaliste et animatrice sur Sqool TV ?
C’est une réorganisation complète ! Mon mari est marocain, nous vivons entre plusieurs pays et avons aussi des attaches en Espagne. Il faut trouver le rythme, c’est encore une phase de rodage, mais tout se met en place progressivement.
Qu’est-ce qui vous a attirée dans ce projet dédié à la jeunesse et à l’éducation ?
Je travaille avec le producteur de l’émission depuis cinq ans, et ce que je préfère, ce sont les interviews profondes, humaines. En parallèle, j’ai animé à la radio, écrit deux livres… J’adore les gens avec qui je collabore, on se comprend vraiment. Depuis que je suis maman, ce projet prend encore plus de sens. L’éducation amène de nouvelles réflexions, c’est très enrichissant. Il y a autant d’histoires que d’enfances : familles recomposées, parents solos, enfances heureuses ou plus compliquées… Tout cela influence la lecture que l’on a de la vie.
L’élection de Miss France 2026 approche : quel sentiment cela vous procure chaque année et que pensez-vous de l’évolution du concours ?
Je regarde chaque élection avec un mélange d’attachement et de recul. Ce que j’ai vécu lors de mon année de règne reste exceptionnel. C’est une expérience qui m’a fait devenir femme.
Le concours évolue avec la société. Les femmes se libèrent, s’imposent davantage, et ce n’est pas toujours simple. Angélique Angarni-Filopon, Miss France cette année, incarne bien cette évolution : aujourd’hui, on ne parle plus seulement de physique, mais de personnalité, d’engagement et de valeurs. Et c’est tant mieux.
Quelles sont les valeurs qui vous sont chères et que vous souhaitez véhiculer ?
Oui, bien sûr. Avant même d’avoir ma fille, j’étais très investie dans la sororité. Aujourd’hui, ça fait encore plus sens. J’ai déjà écrit deux livres sur le sujet et diffusé mon podcast « Adieu les complexes ». Et maintenant, je me concentre sur mes deux projets du moment : mon compte Instagram @bellejourneeatoi sur lequel je poste un message quotidien pour booster les femmes et un podcast autour de la maternité qui s’appelle « Cœur de mère ». Ce sont déjà de beaux défis… en plus d’un petit bébé ! Ma vie personnelle et ma nouvelle vie de maman a une belle influence sur mes projets professionnels, je me sens parfaitement alignée !
Jamie Lee MICHEL
Instagram : malikamenard14
Chaînes de Sqool tv :
Bouygues 124 /
Orange 217 / Free 247
Malika Ménard : le combat intime contre la maladie de Charcot
Au-delà de son aura médiatique, Malika Ménard collabore étroitement avec l’association l’ARSLA (Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique) dans le combat essentiel contre la maladie de Charcot (SLA). Son engagement est profondément personnel et viscéral :« Accompagner cette campagne de sensibilisation autour de la SLA est pour moi plus qu’une évidence, c’est une nécessité. Cette cause me tient particulièrement à coeur. Mon père a vu chaque partie de son corps lui échapper progressivement,
se retrouvant emprisonné dans son propre corps par cette maladie effroyable. Il a perdu son autonomie en six années. J’aimerais contribuer à rendre visible cette pathologie que trop peu connaissent, qui existe depuis 150 ans déjà et qui, tragiquement, reste toujours incurable. » Par sa voix, Malika Ménard apporte un éclairage indispensable à cette maladie neurodégénérative, transformant sa souffrance personnelle en un puissant message d’espoir et de mobilisation pour la recherche.
C’est aussi …