Ophélie Meunier

C’est la première fois que vous présidez la Vente aux enchères des Vins des Hospices de Beaune. Vous soutenez l’association « Autour des Williams ». Pouvez-vous nous en dire un peu plus

C’est une association qui regroupe toutes les familles qui sont concernées par le syndrome de Williams-Beuren. En deux mots, ce syndrome résulte d’un accident génétique, ce qui a un certain nombre de conséquences pour les enfants, notamment des soucis cardiaques et un retard global dans les acquisitions intellectuelles et physiques. Pour les points positifs, ce sont des enfants hyper empathiques, sociables, et toujours joyeux. Malheureusement, c’est aujourd’hui une maladie qui n’a pas de traitement, mais ce qu’on peut faire pour ces enfants, c’est essayer d’apprendre à les connaître le plus possible pour mieux les accompagner.
Ils ont beaucoup de séances de rééducation et de rendez-vous médicaux différents. Les premières années de vie sont très compliquées pour les familles et donc le rôle de l’association est aussi d’accompagner les familles. Lorsqu’on a un diagnostic qui tombe, on se sent seul au monde, et l’association est là pour leur montrer qu’ils ne seront pas seuls.

En tant que présidente soutenant une si belle cause, qu’avez-vous ressenti pendant la Vente aux enchères des vins ?

Globalement pour tout le week-end, c’est un moment hors du temps. C’est la première fois queet j’ai énormément apprécié. Alors, évidemment, j’étais là avant tout pour une cause très importante à mon coeur, mais
l’ambiance chaleureuse qui s’y dégage était très sympa. Ça fait du bien dans nos quotidiens un peu chargés et je remarque que le vin français a sacrément la cote.
Ça fait toujours plaisir.

Vous avez participé au chapitre de la traditionnelle soirée du Clos de Vougeot, avez vous apprécié ?

Oui, c’était la première fois aussi. Nous avons vécu un très beau dîner avec beaucoup de joie et d’ambiance. C’était assez unique.

Vous traitez des sujets forts dans l’émission Zone interdite comme la violence faites aux femmes par exemple. C’est un moyen de sensibiliser les téléspectateurs à ces sujets qui restent un peu tabous ?
Oui, on est là sur Zone interdite et plus globalement sur M6 pour se mobiliser pour les grandes causes. La journée consacrée aux violences faites aux femmes a été très spéciale puisque toute l’antenne s’est mobilisée dès l’après-midi dans les reportages, du 66 minutes, jusqu’au Journal, jusqu’à Zone interdite et Enquête exclusive.
Le but était de montrer le quotidien de ces femmes qui vivent des drames ainsi que leur parcours du combattant.

Quels sont les sujets qui vous tiennent particulièrement à coeur et que vous aimeriez aborder dans Zone interdite ?

Il y en a beaucoup. Notre plus grand souhait est de savoir quelques mois à l’avance quelle sera la préoccupation première des français, que ce soit pour des sujets plus lourds ou des sujets plus légers comme les vacances et la famille par exemple. Le but est de lancer les tournages aujourd’hui pour que dans un an nous soyons au coeur de la préoccupation des français.

Vous avez commencé dans la Minute Pop de Canal+, puis l’émission Le Tube, quel souvenir gardez-vous de vos années Canal ?

J’en garde un excellent souvenir, en plus c’était mes débuts donc forcément nos débuts nous marquent tout particulièrement. J’étais avec des équipes incroyables et j’ai travaillé pour des émissions vraiment géniales. J’ai appris tellement de choses avec eux et j’en garde un souvenir extrêmement affectueux.

Vous êtes récemment devenue maman, cela a-t-il changé votre regard de journaliste ?

Oui bien sûr, la maternité nous change personnellement, donc évidemment elle a un impact sur tout ce qu’on fait au quotidien, sur nos choix professionnels et sur notre vision de la vie en général. Je dirais que mon regard de journaliste a aujourd’hui pris une dimension supplémentaire, ce n’est pas mieux ou moins bien qu’avant, mais j’ai quelque chose en plus maintenant, c’est le regard d’une maman…